Pons Fabre d'Uzès
Pons Fabre d'Uzès est un troubadour ayant vécu au XIIIe siècle[1]
On possède de lui un sirventès Locx es c'om se deu alegrar ... et une sextine dans le style d'Arnaut Daniel, Quan pes qui suy, fuy so que·m franh ... où il se livre à des jeux d'allitérations virtuoses.
Voici le premier couplet d'un sirventès de Pons Fabre d'Uzès.
Locs es com se deu alegrar
Esitot no son amaire
Si vuoill esser chantaire
Et a locs mon saber mostra
Que sai q paucs nigrans avers
No val saber mostrar q podia
Q que penre pc dia
Creis als plus savis lors volers
Il fut condamné au fouet pour avoir acheté les rimes d'Albertet de Sisteron.
Édouard Bondurand, président annuel de l'Académie de Nîmes, dans son discours d'ouverture du jugeait sa versification seulement « habile et sans flamme » (Mémoires de l'Académie de Nîmes, VIIe série, tome XIV).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Pons Fabre », dans Ivan Gaussen (préf. André Chamson), Poètes et prosateurs du Gard en langue d'oc : depuis les troubadours jusqu'à nos jours, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Amis de la langue d'oc », (BNF 33021783), p. 91.